Le Parti destourien libre (PDL) a annoncé mercredi sa décision de multiplier les mouvements de protestation ainsi que les actions juridiques. Et ce, pour atteindre les objectifs du « sit-in de la colère ». Et ce, devant le siège de l’Union internationale des oulémas musulmans depuis le 14 décembre.
Le PDL affirme son intention de saisir la justice contre les « responsables » qui atermoient dans l’application de la loi.
Des mouvements de protestation seront organisés devant les ministères, institutions et instances auxquels il incombe l’assainissement du climat électoral et la lutte contre la corruption politique, lit-on de même source.
« L’autorité de gestion des affaires courantes » ignore les revendications légitimes des sit-inneurs visant à libérer le pays de la pieuvre « frériste » et de tous ceux qui portent atteinte à la souveraineté nationale et cherchent à embrigader les esprits, dénonce le PDL dans son communiqué.
Le parti a, également, décidé l’organisation d’un rassemblement de protestation devant le ministère de l’enseignement supérieur, le 25 décembre courant, pour appeler à la nécessité de mettre fin à la politisation de l’université tunisienne et à l’embrigadement des étudiants par des associations suspectes aux financements suspects.
Pour rappel, la présidente du PDL, Abir Moussi, avait annoncé le 10 décembre sa décision de saisir le Haut commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme et d’adresser des avertissements aux experts du droit constitutionnel en contact avec le président de la République et qui le soutiennent dans ses choix ainsi qu’aux membres du gouvernement.
Avec TAP