Le Parti destourien libre (PDL) a dénoncé, aujourd’hui, 19 janvier, » la déviation » de l’utilisation de l’article 80 par le président de la République. Il a souligné que les mesures exceptionnelles prises par Saïed « constituent un signe de dévouement de l’autocratie et un mépris total des exigences de la loi et des institutions de l’État ».
Dans un communiqué, le PDL a ajouté qu’il condamne « l’insistance du président à diriger le pays comme un État califat et le traitement des Tunisiens en tant que sujets ».
Le parti a également critiqué « l’usage du pouvoir, l’utilisation de l’argent public et la violation des données personnelles pour réaliser un projet politique personnel sous le couvert de la consultation électronique et du marketing de l’illusion de la démocratie directe ».
Selon le communiqué, le parti exprime « sa volonté d’affronter toutes les formes de ciblage, de répression et de méchanceté systématique pratiquées par le pouvoir contre la direction du parti et ses militants ».
Il est à noter que le PDL a indiqué, hier, avoir écrit au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, pour protester contre “la politique de l’autorité tunisienne de parrainage et promotion du terrorisme”.