La coordination des partis démocrates appelle à la formation d’une alliance. Ainsi les Secrétaires généraux du Courant démocrate, du Parti républicain (Jomhouri), d’Ettakattol et des personnalités politiques indépendantes ont appelé, jeudi, les organisations nationales et les forces politiques démocrates. Et ce, à former une alliance contre « le coup d’Etat de Kaïs Saïed et le chaos auquel il conduit l’Etat et le pays ».
La coordination de ces partis exclue de leur appel le Mouvement Ennahdha à qui ils font porter « la responsabilité de l’avant 25 juillet ».
Khalil Zaouia, Secrétaire général d’Ettakattol, a déclaré que la Tunisie traverse une période sombre de son histoire ». Tout en faisant porter la responsabilité à Saïed « à cause de son hésitation et de son atermoiement ».
Par ailleurs, Ghazi Chaouachi, Secrétaire général du Courant démocrate, a accusé le président Saïed d’avoir « retiré à la Cheffe du gouvernement toutes ses prérogatives ». Et ce, en fixant toutes les politiques. Tout en opérant les nominations et en assumant l’autorité réglementaire et législative.
Selon M. Chaouachi, le gouvernement « ne fait qu’appliquer les volontés de Saïed. Tout comme il était incapable de trouver des solutions à la crise actuelle ».
Il a, en outre, estimé que la loi de finances « ne répond pas aux besoins du pays ». Tout en soulignant qu’elle a « réduit le budget et le nombre d’agents du ministère de la Santé. Alors que la conjoncture exige de les renforcer. Et ce, pour augmenter celui du ministère de l’Intérieur et réprimer les Tunisiens ».
Il a également affirmé que « L’Etat tunisien serait sous la menace d’effondrement selon les rapports du Forum de Davos et de la Banque mondiale ».
Ayachi Hammami (indépendant) a pour sa part souligné que l’alliance ne traitera pas avec le Mouvement Ennahdha et le Parti destourien libre. Tout en appelant l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) à la rejoindre et à lancer un dialogue national en vue de former un gouvernement de sauvetage.
Avec TAP