Afin de déconstruire les idées reçues et les préjugés sur le variant Omicron de la Covid-19, l’Organisation mondiale de la Santé, dans une note publiée récemment, décortique tous ces mythes.
Ainsi, l’OMS affirme que « depuis qu’Omicron a été détecté pour la première fois, il y a seulement dix semaines, plus de 80 millions de cas ont été signalés. Soit plus que pour toute l’année 2020 ».
Mythe : tous les cas de Covid par Omicron sont bénins.
Réalité : Omicron semble être moins grave que Delta; mais ne doit pas être considéré comme bénin.
Réalité : Omicron semble être moins grave que Delta; mais ne doit pas être considéré comme bénin.
Plusieurs pays ont montré que la gravité de l’infection due à Omicron dans leur population était plus faible que celle de l’infection due au variant Delta. Cependant, ces études ont principalement été menées dans des pays où le taux de vaccination est élevé. Il est trop tôt pour savoir quel sera l’impact d’Omicron dans les pays où les taux de vaccination sont faibles et dans les groupes les plus vulnérables.
Mythe : puisque ce variant est moins grave, il y aura moins d’hospitalisations.
Réalité : Omicron présente un risque élevé pour les systèmes de santé.
Réalité : Omicron présente un risque élevé pour les systèmes de santé.
Les données actuelles indiquent qu’Omicron se propage plus facilement que le variant Delta. Bien qu’il provoque des cas plus légers de Covid-19. Et qu’un pourcentage plus faible de personnes atteintes finissent à l’hôpital.
Cependant, étant donné le nombre très élevé d’infections, ce pourcentage plus faible signifie un grand nombre d’hospitalisations. Il est donc plus difficile pour les systèmes de santé de traiter les patients atteints à la fois de Covid-19 et d’autres types de maladies.
Mythe : c’est comme un simple rhume.
Réalité : il est bien plus dangereux qu’un simple rhume.
Réalité : il est bien plus dangereux qu’un simple rhume.
Omicron n’est pas comme un simple rhume et est plus susceptible de vous conduire à l’hôpital. Des personnes infectées par le variant Omicron ont été hospitalisées et en sont mortes. En outre, les personnes qui sont infectées par Omicron et qui guérissent risquent également de développer un Covid persistant.
Mythe : le variant « furtif » , BA.2, ne peut pas être détecté.
Réalité : tous les sous-types d’Omicron peuvent être détectés.
Réalité : tous les sous-types d’Omicron peuvent être détectés.
Ce variant comprend quatre lignées ou sous-types. Celui qui est à l’origine de la dernière vague de cas de Covid-19 est le BA.1. Toutefois, le BA.2 est en augmentation dans de nombreux pays. Y compris en Inde, en Afrique du Sud, au Royaume-Uni et au Danemark.
Le sous-mutant BA.2 diffère de celui qui prédomine au niveau de certaines protéines, notamment la protéine de pointe. L’OMS met en garde contre le fait que le BA.2 ne provoque pas le marqueur de test en laboratoire dénommé « échec de la cible du gène S », qui le font ressembler à d’autres versions du coronavirus, comme le Delta, lors d’un premier dépistage. Cela ne signifie pas que le variant ne peut pas être détecté, mais simplement qu’il faut le faire différemment.
L’OMS appelle donc à « donner la priorité à des recherches indépendantes et comparatives » sur les caractéristiques du BA.2. Et notamment sur sa virulence et sa capacité à échapper aux vaccins.
Mythe : les vaccins ne sont pas efficaces contre ce variant.
Réalité : les vaccins offrent la meilleure protection disponible contre la variant en question
Réalité : les vaccins offrent la meilleure protection disponible contre la variant en question
Les vaccins continuent de protéger contre la forme grave de la maladie et le décès dans les cas de Covid causés par le variant en question. Comme ils le font pour les autres variants qui circulent toujours.
Jusqu’à présent, le taux d’hospitalisations et de décès comparativement plus faible est largement dû au fait que de nombreuses personnes sont déjà vaccinées.
La vaccination stimule la réponse immunitaire de l’organisme au virus. Ce qui non seulement nous protège contre les variants actuellement en circulation; mais est également susceptible de nous protéger contre une maladie grave due à de futures mutations de la Covid-19.
Avec communiqué