Le président de l’AMT, Anas Hmeidi, appelle le président de la République Kaïs Saïed à renoncer à ses décisions concernant l’amendement de la loi régissant le Conseil supérieur de la Magistrature (CSM).
Anas Hmeidi s’exprimait en marge d’un sit-in organisé par son association aujourd’hui 10 février. Et ce, devant le palais de justice de Tunis. Le président de l’AMT appelle, également, à rouvrir le siège du CSM.
Pour lui, suite à cette réouverture, il faudra convoquer toutes les structures concernées. Et ce, pour répondre sérieusement à une question. A savoir: pourquoi la magistrature n’a pas été réformée jusqu’à maintenant?
Selon lui, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a entravé l’adoption des lois pour la réforme de la magistrature. Il affirme que les « dossiers de corruption dans le secteur de la magistrature existent bel et bien au sein de l’inspection du ministère de la Justice. Et ce, chez l’inspecteur général qui les cache ».
De ce fait, l’AMT refuse catégoriquement cette « démarche unilatérale entreprise par le président de la République, sans concertation aucune ».