Le Mouvement scout tunisien a lancé, à Sfax, un nouveau projet visant à lutter contre le travail des enfants et réduire l’abandon scolaire précoce.
L’initiative du mouvement scout a pour slogan « Nouvelle opportunité … Nouvel espoir ». Ainsi l’objectif est celui d’encadrer les enfants, leur offrir de nouvelles opportunités et mettre en œuvre des modèles de réinsertion scolaire ainsi que d’autres alternatives, et ce dans une vingtaine de localités du gouvernorat de Sfax sur une période de 7 mois, selon le chef de projet, le commandant Selim Hediji.
Hediji a présenté, lors d’une conférence de presse organisée dimanche, les composantes, les objectifs et les participants à ce projet.
« Les dernières statistiques sont alarmantes et révèlent que la région de Sfax se classe au deuxième rang, après Jendouba, en nombre d’enfants qui abandonnent l’école. Il en va de même pour ceux qui exercent des activités économiques précaires à revenus dérisoires », a-t-il souligné. Tout en ajoutant qu’il devient impératif de trouver des solutions et des mécanismes de soutien. Et ce pour réduire le phénomène du travail des enfants.
Le programme « Protect » de l’Organisation Internationale du Travail
Le projet, mis en œuvre en partenariat avec le programme « Protect » de l’Organisation Internationale du Travail, s’articule autour de 3 axes principaux : l’envoi de scouts dans les collèges et lycées pour sonder les cas d’abandon, l’installation de scouts dans les localités et délégations de Sfax pour suivre les cas de décrochage et convaincre les enfants de rejoindre des centres de formation, et l’élaboration de programmes rapides de formation au profit de nombre de mères dans la région.
En outre, il s’agit, a-t-il dans ce sens expliqué, d’aider les mères à développer leurs capacités et à lancer des projets qui leur garantissent une vie décente, à elles et à leurs familles.
En somme, le lancement du marché virtuel aura lieu prochainement. Ainsi il comprend entre 6 mille et 10 mille commandants et scouts chargés de la formation des mères de familles à faibles revenus.
Avec TAP