On note une pression à la hausse sur les prix du baril de pétrole. Et de plus en plus d’ailleurs, depuis que les tensions entre la Russie et l’Ukraine sont montées d’un cran.
C’est ce que confirme l’économiste Fethi Nouri, lors de son passage sur les ondes de Shems fm. Tout en soulignant que le prix du baril de pétrole avait atteint 96 dollars ce matin, mercredi 23 février 2022. Il estime que les raisons de cette hausse sont liés à la crise russo-ukrainienne.
En outre, il ajoute que les marchés mondiaux assistent à une grande convulsion. Ce qui provoque une hausse du prix du baril de pétrole. Et parallèlement, il annonce que des prévisions selon lesquelles les prix pourraient atteindre 120 dollars le baril.
Il considère entre autres que cela ne se limite pas seulement à la pression sur le prix du baril. Mais, il en va de même sur la pression du prix du gaz. Celui-ci enregistrant à son tour une augmentation, ce qui affectera le marché européen.
Cela dit, tout peut se jouer si la crise entre la Russie et l’Ukraine se tasse. Car dans ce cas de figure, le prix du pétrole tomberait à 80 dollars.
Ainsi, la question est de savoir si la crise entre la Russie et l’Ukraine aurait un quelconque lien avec le cours du prix du baril. Car le problème n’est pas lié au prix du baril comme veulent faire croire certaines agences internationales, mais à la loi des puissances.
Aux dernières nouvelles, l’Agence internationale de l’énergie est revenue sur les marchés de l’énergie.
En somme, l’Eurostat a souligné dans son dernier rapport que la stabilité de l’approvisionnement énergétique de l’UE peut être menacée si une forte proportion des importations est concentrée sur un nombre relativement restreint de partenaires extérieurs. En 2019, près des deux tiers des importations extra-UE de pétrole brut provenaient de Russie (27%), d’Irak (9%), du Nigeria et d’Arabie saoudite (chacun 8%) et du Kazakhstan et de Norvège (chacun 7%).
Une analyse similaire montre que près des trois quarts des importations de gaz naturel de l’UE provenaient de Russie (41%), de Norvège (16%), d’Algérie (8%) et du Qatar (5%). Tandis que plus des trois quarts des importations de combustibles solides (essentiellement charbon) provenaient de Russie (47%), des États-Unis (18%) et d’Australie (14%).