« Il est illogique de lever la subvention pour les catégories démunies ». C’est ce que lance le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) Noureddine Taboubi, aujourd’hui, 17 mars.
Noureddine Taboubi s’exprimait ainsi à l’occasion de l’inauguration du siège de l’UGTT à Douze. Il rappelle en effet que le salaire moyen en Tunisie est de 400 dinars. De ce fait, il est inconcevable de lever la subvention. Face à cette situation, le syndicaliste affirme que la centrale syndicale ne restera pas les bras croisés.
L’intervenant, sans mâcher ses mots, interpelle le président de la République. En lui demandant d’annoncer clairement sa position face aux demandes du FMI. Et notamment en ce qui concerne la levée de la subvention. Pour le secrétaire général de la centrale syndicale, le pire est à craindre et à venir dans les prochains jours. Surtout que « tout le monde fuit ses responsabilités », insiste-t-il.
Alors, adressant une série de critiques aux gouvernants, il avance qu’ils veulent se tailler une opposition sur mesure. Or, c’est dans le rôle des partis politiques de faire de la politique et d’exercer leur devoir d’opposition. D’ailleurs, il indique et annonce que c’est le citoyen qui paiera le prix des tiraillements politiques en Tunisie.