Le président de la République Kaïs Saïed s’est dit résolu à organiser le référendum du 25 juillet prochain.
Kaïs Saïed a prononcé une allocution tard dans la nuit du dimanche à lundi, à l’occasion de la célébration du 66ème anniversaire de l’indépendance et diffusée sur la chaîne télévisée « Wataniya 1 ». Il a promis d’associer à cette échéance référendaire les différentes composantes du peuple et de prendre leurs avis et opinions sur un nouveau système politique.
Le chef de l’Etat s’exprimait aussi à la clôture d’une réunion du Conseil des ministres consacrée à l’examen d’une série de décrets-lois présidentiels à caractère économique et financier. Il a indiqué que le référendum en vue devrait aboutir à la tenue des élections générales prévues le 17 décembre 2022.
Evoquant son acception de l’indépendance, Kaïs Saïed a souligné qu’une « indépendance, vraie et effective, ne se réduit plus à un simple texte, à un traité conclu ou à une bannière brandie; ou encore à une festivité solennelle ».
Bien plus, elle est « la parfaite illustration du statut de liberté dont bénéficie le citoyen, maître de son destin », a-t-il renchéri.
534 915 personnes ont pris part à la consultation nationale
Evoquant la consultation nationale lancée mi-janvier dernier, il a tenu à préciser qu’il s’agit bien « d’une simple étape devant aboutir à l’instauration d’un dialogue national ». Il a estimé que celle-ci était « somme toute réussie ». Malgré « les quelques tentatives visant à décourager les gens à exprimer leur volonté. »
Selon la dernière mise à jour du portail électronique, plus de 534 915 personnes en Tunisie et à l’étranger ont pris part à cette consultation nationale.
Revenant sur le bien-fondé de son recours à l’article 80 de la Constitution de 2014, le chef de l’Etat a cité en exemple le nombre élevé des cas de décès des suites de la pandémie et les revendications incessantes de dissoudre le parlement. Il a, aussi, affirmé que son initiative visait à « barrer la route aux contrevérités et aux manœuvres, pur produit de l’ancien régime, qui s’était emparé de la volonté du peuple et spolié ses ressources. »
Avec TAP