Dangereux » et « déstabilisant ». Ainsi la Russie a marqué de son sceau le nouveau renforcement du flanc Est de l’OTAN, décidé au sommet de l’Alliance atlantique hier à Bruxelles.
« Tous les arguments sont bons pour justifier ce renforcement dangereux et déstabilisant sur le flanc Est » de l’OTAN. » C’est ce que déclarait Moscou en la personne de Maria Zakharova, porte-parole du ministre russe des Affaires étrangères. Tout en évoquant tous les arguments de la rhétorique du Kremlin. « La militarisation de l’Europe progresse grâce aux efforts de l’Alliance », a poursuivi Mme Zacharova. Ajoutant que l’OTAN confirme donc sa position anti-russe. Par ailleurs, en promettant d’autres armes à l’Ukraine, « l’alliance confirme son intérêt pour la poursuite des hostilités ».
Selon Mme Zacharova, l’OTAN est emportée par les États-Unis qui visent à contenir la Russie. Washington, soutient-elle, encourage l’hystérie anti-russe pour augmenter le coût des armements et en profiter financièrement.
Dans ce contexte, la porte-parole a répété de vieilles allégations selon lesquelles l’OTAN dissimule des recherches secrètes américaines sur les armes biologiques et chimiques. Tout en accusant injustement Moscou de planifier des provocations nucléaires, biologiques et chimiques.
Enfin, Mme Zacharova a décrit le sommet de l’OTAN comme une session de « lavage de cerveau ». Précisant que les Etats-Unis ne toléraient pas que la Russie soit un pays souverain, capable de mener une politique indépendante.