Le onze tunisien négocie ce soir un nouveau round pour assurer une sixième qualification à une sixième coparticipation à une phase finale de la Coupe du monde de football. Un round à ne pas manquer après la bonne prestation à Bamako. Face à un Mali qui espère une « remontada ».
Arrachez la qualification. Les supporters du onze national iront en masse ce soir au stade Hamadi Agrebi. Ils n’auront d’autres soucis que celui-ci. Ils espèrent donc voir la Tunisie pour la sixième fois à une édition finale de la Coupe du monde de football. Ils le croient même possible après une belle prestation, le 25 mars 2022, à Bamako (Mali): 1-0.
Mais attention. Il faudrait ne pas trop prendre les choses, en quelque sorte, à la légère. La victoire à l’aller ne doit en aucun cas nous faire croire que les poulains de Jalel Kadri sont déjà au Qatar. Un match n’est jamais gagné à l’avance avant d’avoir été joué.
Heureusement du reste que les équipiers de Msakni sont dans cet état d’esprit. Tous ont dit qu’ils leur reste 90 minutes pour confirmer le succès de Bamako. Car, les Maliens pensent à une « remontada ». Ils estiment qu’ils peuvent peut-être bien battre les Tunisiens au stade de Radès.
Autant dire que le match est à bien négocier par les joueurs tunisiens qui s’y sont bien préparés. Ils n’ont pas d’ailleurs eu le temps de souffler. A peine arrivés à Tunis, ils ont repris le chemin du stade pour préparer comme il se doit la rencontre qui sera joué ce soir à partir de 20h30.
Application et discipline
Jalel Kadri n’a pas eu lui aussi le temps de souffler. La deuxième rencontre se joue quatre jours après la première. Les délais sont courts et pas question de ne pas entretenir la flamme. Il l’a dit au joueur afin qu’ils ne perdent pas un instant une concentration combien nécessaire.
Inutile de préciser donc que Jalel Kadri sait qu’il lui faut en un laps de temps si court optimiser tout un parcours afin de répondre aux espoirs qui n’ont cessé d’être entretenu depuis la prestation du onze tunisien à la dernière Coupe arabe des nations.
Nul doute aussi que le onze national et Jalel Kadri savent qu’ils n’ont jamais été aussi près du but. Il s’agit d’une occasion qu’il faut saisir en ne relâchant surtout pas la pression. Il faudra donc se surpasser pour être au diapason d’un rendez-vous historique.
Logiquement une victoire est bien possible au vu du premier round, celui de Bamako, au cours duquel les poulains de Jalel Kadri se sont illustrés par leur application et par la discipline qui a largement marqué leurs faits et gestes.
A quelques heures du début de la rencontre, les Tunisiens ne rêvent que d’une qualification.