Dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com, le directeur général de Star Assurances, Hassène Feki, est revenu sur le bilan 2021 et les perspectives 2022 de la compagnie d’assurance.
En marge de la communication financière de Star Assurances au siège de la Bourse de Tunis, hier, 29 mars, Hassène Feki a affirmé que son entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 368 millions de dinars en 2021, soit une évolution de 2% par rapport à 2020.
« Cette évolution cache une performance derrière, car nous avons fait un grand nettoyage de notre portefeuille, une surveillance des usages dégradés en assurances automobiles, une fermeture de deux grandes agences qui ont pesé d’une manière significative, et tout cet effort de nettoyage a été compensé par des évolutions des chiffres d’affaires sur les branches non-automobiles qui sont à deux chiffres d’évolution », précise-t-il.
Des réalisations malgré les difficultés
Pour lui, « c’est là la performance, on améliore la qualité de notre portefeuille et on développe les branches les plus rentables. C’est ce qui nous a permis en 2021 de faire un résultat net de 21 millions de dinars, en évolution par rapport à 2020 qui était à 16 millions de dinars, donc cette évolution est arrivée malgré un impact de plus de 7 millions de dinars, dû à la Covid, sur l’assurance décès. Pourtant, on a réalisé des avancées très positives du chiffre d’affaires grâce à la maîtrise de la marge technique en non-vie et à l’amélioration de nos produits financiers ».
Répondant à notre question sur les perspective de 2022, l’intervenant affirme que « les perspectives sont très intéressantes, car nous avons fait une excellente campagne de renouvellement fin 2021 pour les grands comptes. De ce fait, nous avons de grandes ambitions pour 2022, une estimation d’un chiffre d’affaires de plus de 7% et une évolution de notre résultat de 20% ».
L’entreprise est prête pour l’application du nouveau modèle comptable IFRS 17
Il est à noter que les états financiers sont déjà établis selon la norme IFRS 4. Le DG affirme que les équipes de l’entreprise sont prêtes pour l’échéance du 1er janvier 2023. Ainsi que l’adoption du nouveau modèle comptable IFRS 17.
Il estime que 2022 sera une année difficile principalement du fait de l’inflation en hausse et du marasme économique. La récente dégradation de la note souveraine du pays par Fitch en témoigne. Il pointe du doigt le risque grandissant sur le taux de change. Les indicateurs budgétaires, économiques, monétaires sont plus que jamais dans le rouge. « Néanmoins, grâce à la force de notre portefeuille d’innovations et à la confiance de nos clients dans notre capacité à les soutenir, nous demeurons confiants dans notre croissance future », lance-t-il.