Le président de la Confédération générale italienne des entreprises( Confcommerci), Carlo Sangalli, a indiqué que les effets économiques de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, y compris l’énergie chère, commencent également à se faire sentir en Italie. En soulignant que le tourisme et la culture font partie des secteurs les plus touchés.
« Les familles italiennes ont déjà considérablement réduit leur consommation pour le tourisme et la culture en raison de la pandémie. Et ces deux secteurs seront plus touchés par les effets du conflit en Ukraine et de l’énergie chère», a ajouté Sangalli.
En outre, il a indiqué que l’Italie a besoin d’une opération de confiance pour les entreprises. Et ce, « par l’augmentation des fonds d’urgence et la prolongation des moratoires bancaires et fiscaux » . Tout en soulignant qu’il faut le faire immédiatement. Car le système entrepreneurial ne peut pas résister à une situation de crise continue.
Selon lui, les Italiens démontrent qu’ils ont déjà « tiré le frein à main» sur les dépenses. Notamment en ce qui concerne le secteur de la culture et la chaîne d’approvisionnement touristique.
Dans le même contexte, le président de la région de Vénétie, Luca Zaia, a déclaré que « La spéculation, notamment sur les marchés financiers, enrichit quelques-uns et appauvrit les familles. Ainsi que les entreprises.
« Il est temps de penser à un soutien aux entrepreneurs. Ainsi que aux citoyens qui perdent des commandes et du pouvoir d’achat », a-t-il dit.
Il a également demandé des actions concrètes en faveur du made in Italy, avec les autres présidents de région.
Rappelons enfin que les analystes estiment que la combinaison de la guerre et des sanctions pourrait coûter jusqu’à 10 milliards d’euros à l’Italie, sans compter que l’économie nationale ne s’est pas encore remise des deux années de la pandémie.