Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, plus de 400 entreprises occidentales se sont retirées ou ont suspendu leurs opérations du pays dirigé par Vladimir Poutine, selon un décompte de l’Université de Yale.
Des entreprises textiles comme les espagnoles Inditex et Mango aux entreprises de restauration comme Coca Cola ou McDonald’s; en passant par des entités financières ou technologiques et de divertissement comme Google ou Netflix. Toutes ont décidé de quitter la Russie ou d’arrêter d’investir dans le pays.
Cependant, beaucoup d’autres ont décidé de continuer malgré la guerre. Ainsi, l’engagement envers leurs travailleurs, envers l’économie ou le fait de ne pas pouvoir arrêter le contrat sont quelques-unes des raisons pour lesquelles ils restent.
Les activités de Nestlé en Russie représentent 2% des ventes totales. Cependant, l’entreprise de chocolat ne garde que les produits essentiels. Elle a donc suspendu toutes les annonces et investissements en capital dans le pays.
En revanche, Guardian Industries, filiale de Koch Industries, le conglomérat américain qui se classe comme la deuxième plus grande entreprise privée aux États-Unis selon les estimations de la version américaine de Forbes, continue d’opérer en Russie dans ses deux usines de fabrication de verre… Parce qu’ils ne veulent pas abandonner leurs employés ni céder ces installations au gouvernement russe qui pourrait en bénéficier.
A cet égard, selon une liste compilée par Jeffrey Sonnenfeld, professeur à l’Université de Yale, il y a au moins 30 autres entreprises qui ont refusé de réduire leurs activités commerciales en Russie. Également sur la liste, figure le Credit Suisse, la deuxième plus grande banque suisse. Burger King, Kentucky Fried Chicken et Danone ont également maintenu leur activité habituelle sur le sol russe.