Près de 150 employés de l’Instance Nationale de Lutte Contre la Corruption (INLUCC) ont appelé les parties concernées à la présidence de la République et à la présidence du gouvernement à trouver une solution définitive à leur situation professionnelle et sociale. Ainsi qu’ à examiner le dossier des contractants sous tous ses aspects juridiques et administratifs.
« Des responsables à la présidence de la République avaient promis aux employés de l’INLUCC de résoudre ce dossier. Et ce, avant le mois de Ramadan. Mais, aucune avancée n’a été réalisée, malgré les nombreux mouvements de protestation organisés», a indiqué Adel Laabidi, cadre à l’Instance.
En outre, il a affirmé que les employés de l’INLUCC, fermée depuis août 2021, ont donné jeudi une conférence de presse à Tunis. Afin de demander« l’application de la loi et l’ouverture d’une enquête sur les personnes soupçonnées de corruption au sein de l’Instance». En affirmant que « des gens qui ont travaillé au sein de l’Instance ont intérêt à ce qu’elle reste fermée. »
Laabidi a expliqué que « le préjudice infligé aux employés contractuels est matériel et moral. Car, ils sont aussi privés de participer aux concours et de répondre aux offres d’emploi. Et ce, parce qu’ils n’ont pas obtenu de certificats de travail de l’INLUCC ».
Par ailleurs, il a ajouté que « tous leurs effets personnels sont restés au siège. Ainsi que l’Instance est restée sans représentant légal. Car, celui qui occupait ce poste a quitté ses fonctions et repris son travail d’origine. »
Le président de la République Kaïs Saïed a pris le 20 août 2021 un décret révoquant Anouar Ben Hassan, Secrétaire général de l’INLUCC.
Le siège de l’Instance avait été évacué en présence d’un important dispositif policier. Et ce, sans que l’a présidence de la République ou le ministère de l’Intérieur n’en donnent les motifs.
Avec TAP