Le ministère du Transport a annoncé l’ouverture de l’enquête maritime sur le naufrage du pétrolier Xelo dans le golfe de Gabès, au large des côtes sud-est de la Tunisie. Et ce « selon la loi maritime nationale et les conventions internationales dans l’objectif de préserver les droits de l’Etat tunisien ».
Il précise, dans un communiqué publié dimanche, que l’affaire exige de prendre en compte les circonstances réelles relatives au naufrage du tanker équato-guinéen, chargé de 750 tonnes de Gasoil, ainsi que de vérifier la nature de l’activité du navire et de s’informer sur ses déplacements durant la période écoulée pour prendre toutes les mesures juridiques nécessaires en fonction des résultats des investigations.
Le Xelo, battant pavillon de la Guinée équatoriale, est sorti du port égyptien de Damiette en direction de Malte. Mais il n’est pas parvenu à atteindre sa destination finale en raison des mauvaises conditions météorologiques. Les autorités compétentes ont secouru l’équipage.
Le ministère du Transport précise que le Xelo « a été amarré au port de Sfax du 4 au 8 avril. Et ce pour changer l’équipage et effectuer quelques réparations légères sans opérations commerciales « .
Des opérations de plongée pour examiner la situation du navire ont commencé dimanche matin parallèlement à des interventions pour l’encercler, et ce en présence du ministre du Transport, Rabii Majidi, et de la ministre de l’Environnement, Leila Chikhaoui.
Le ministère explique que des préparatifs sont actuellement en cours en prévision d’un éventuel pompage des hydrocarbures. Le ministère a mis en place des barrières pour limiter la propagation du gazole et encercler le lieu de naufrage. Des plongeurs de la Marine nationale inspectent la situation du navire et l’origine de la fuite. L’objectif étant de prendre les mesures nécessaires contre toute pollution marine.
Avec TAP