Le président de la République Kaïs Saïed s’est entretenu, samedi, au palais de Carthage, avec la cheffe du gouvernement Najla Bouden.
Le Chef de l’Etat a réitéré, à cette occasion, son « engagement ferme et sans équivoque à respecter la loi, les droits et les libertés », indique la présidence de la République.
« Il est hors de question de porter atteinte à l’Etat ou de déstabiliser son action », a-t-il encore insisté.
Saïed a reconnu que la Tunisie connait une « conjoncture difficile » soulignant la nécessité d’examiner les causes ayant conduit à cette situation sur le plan national et international.
Il a, en outre, mis l’accent sur « la détermination indéfectible à réaliser les aspirations des Tunisiens dans un cadre de liberté et de démocratie ».
D’autre part, le président Saïed a démenti toute ingérence, de sa part, dans la justice militaire, assurant qu’il n’a poursuivi personne en justice pour ses opinions ou ses positions.
Revenant sur les accusations d’avoir dérogé à la démocratie, Saïed a appelé les forces occidentales « à lire les journaux tunisiens pour se rendre compte du degré de liberté dont jouissent les journalistes en Tunisie ».
Il a, en outre, regretté que certains vendus n’hésitent pas à salir l’image de leur pays à l’étranger.
Avec TAP