Voici une nouvelle qui a provoqué l’indignation des amateurs du Street Food en Tunisie. La police a arrêté, hier dans la soirée, du 30 avril, le célèbre restaurateur ambulant « Habib el Bey ». Ce dernier exerce à Beb el Khadhra à Tunis.
Le motif de son arrestation est le travail sans autorisation. Par ailleurs, il a gagné la sympathie des habitués de cette zone et les amateurs du Street Food. D’ailleurs, dès que le photographe Yassine Gaïdi a annoncé son arrestation sur son profil officiel du réseau social Facebook, que plusieurs internautes ont exprimé leur soutien et sympathie pour le jeune restaurateur.
Cette histoire incite à réfléchir sur un certain nombre de questions. D’abord, à un moment où partout dans le monde la culture du Street Food est bel et bien ancrée, aucun législateur tunisien n’a eu l’initiative de réglementer ce secteur qui peut sauver des centaines de jeune du calvaire du chômage à condition du respect des normes hygiénique et le paiement des impôts.
D’ailleurs, à quoi bon imposer une autorisation ou un cahier de charges contraignant à cette activité surtout si l’une des priorités du pays est la réduction du taux de chômage qui a atteint 18%. Il semble que le souci réglementaire et juridique se soucie peu de la nécessité de lutter contre le chômage et la réduction des inégalités.
En effet, il ne s’agit pas de ce restaurateur ambulant car ce n’est qu’un exemple parmi d’autre. Mais, il s’agit de libérer l’initiative et de démanteler le système des autorisations afin de mener une bataille sans merci contre le chômage et la pauvreté.