Les travaux du Comité du dialogue national devront être soumis à des restrictions. Et ce, en vertu du décret présidentiel n°117 et conformément aux recommandations de la consultation nationale. C’est ce que souligne, ce mardi, Abderrazzek Al-Mokhtar, professeur de droit constitutionnel.
« Le Comité de dialogue national, comme annoncé dans le décret n°30 relatif à la création d’un organe consultatif national pour la mise en place d’une nouvelle République, ne pourra évoquer que des questions liées aux droits économiques et sociaux qui seront inscrites dans la nouvelle Constitution », a-t-il ajouté.
D’après Al Mokhtar, ce comité était censé produire des « ententes et compromis politiques ». Mais selon son contenu, il ne discutera pas des questions majeures comme il n’identifiera pas de stratégies ou de visions sur plusieurs questions.
Il a estimé que le texte relatif à la création de ce comité était « parachuté » et élaboré à l’avance. Sans concertation avec les différentes parties concernées. Ce qui met tout le monde devant le « fait accompli ».
« Le texte était censé revêtir un caractère consultatif. Mais la décision prise dans ce sens était manifestement unilatérale », souligne-t-il.
Avec TAP