Comme attendu, Noureddine Tabboubi, S. G. de l’UGTT, s’est dit étonné de voir son nom figurer dans le décret présidentiel publié dans la soirée du mercredi à jeudi parmi les personnalités membres de la commission consultative des affaires juridiques et sociales.
Tabboubi a rappelé que les structures officielles de la Centrale syndicale avaient déjà déclaré que l’UGTT n’est pas concernée par ce projet dans sa forme actuelle. « En l’absence de réajustements pour garantir un projet unificateur, nous ne sommes pas concernés par ce dialogue », a-t-il martelé.
Tabboubi a relevé, également, la persistance du président de la République à appliquer son projet sans prendre en considération aucun autre avis. « Notre position est tout aussi claire et nous n’engagerons pas l’UGTT dans un chemin inconnu », a-t-il ajouté.
Pour conclure, le secrétaire général de l’UGTT a affirmé que ce décret n’engage que ses auteurs et signataires avant de dire, sur un ton marqué par la dérision, que « Kaïs Saïed s’illustre par la clarté de ses positions, dans le sens où il avance résolument sur une autoroute sans regarder ni à gauche ni à droite ».
Le S. G. de l’Union a fortement critiqué « les contradictions entre l’action du gouvernement et le projet du président de la République » qui a, lui-même, nommé ce cabinet.
Et d’ajouter que le gouvernement annonce qu’il a des projets de réforme économique et sociale avancés pour ses négociations avec le FMI. Les ministres concernés précisent aussi que les négociations vont bon train. Mais en même temps, la présidence de la République met en place une commission consultative pour parler des réformes économiques et sociales.
Noureddine H.