L’alliance « OPEP + » a approuvé hier une augmentation des approvisionnements en pétrole d’environ 50%. Et ce, après des mois de pression continue des grands consommateurs, menés par les États-Unis. Ceux-ci qui ont d’ailleurs salué la décision dès sa publication. En effet, cette décision coïncide avec l’adoption par l’Union européenne d’un embargo partiel sur le pétrole russe.
Le Comité interministériel de suivi OPEP+ approuve donc l’augmentation de la production de pétrole de 648 000 barils par jour; et ce, durant les mois de juillet et août. Ce qui dépasse les attentes des observateurs; ainsi que les précédentes augmentations mensuelles de 432 000 barils par jour.
Car, l’augmentation supplémentaire provenait principalement de l’Irak de 71 000 barils, des Émirats arabes unis (52 000) et du Koweït (44 000). Alors que le niveau d’augmentation de la production pour l’Arabie saoudite et la Russie se maintenait à 170 000 barils chacun, à 10,833 millions de barils par jour.
Immédiatement après l’annonce de l’augmentation, le prix du brut Brent a chuté de moins de 1% à 115,32 dollars le baril pour les contrats d’août. Le brut de l’ouest du Texas pour livraison en juillet est aussi en baisse de presque le même pourcentage, à 114,39 dollars le baril.
A cet égard, notons que les prix du pétrole étaient tombés à près de 113 dollars le baril hier matin. Ces prix sont affectés par des informations selon lesquelles l’Arabie saoudite est prête à pomper plus de brut si la production russe baisse de manière significative. Et ce, en raison de sanctions accrues suite à son opération en Ukraine.
Le Royaume d’Arabie saoudite a déclaré à ses alliés occidentaux qu’il était prêt à augmenter sa production de pétrole, selon le Financial Times. Ce média cite des sources affirmant que des discussions sont actuellement en cours concernant l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis avec une augmentation immédiate de leur production. Et ce, si la production de brut russe diminue en raison des sanctions imposées par l’Occident à Moscou.