Des personnalités nationales ayant pris part aux travaux de la première séance de la commission des Affaires économiques et sociales, relevant du Haut comité national consultatif pour la nouvelle République, ont évoqué, certaines de leurs propositions concernant la nouvelle loi fondamentale.
D’après eux, ils ont insisté, dans leurs propositions, sur la nécessité de consolider le rôle de l’Etat dans les domaines économique et social et de veiller au respect des droits et des libertés individuelles.
Moncef Bouzazi, dirigeant au mouvement Echaâb, a souligné que son parti propose d’insister sur la dimension économique et sociale dans la nouvelle constitution, notamment le rôle de l’Etat dans le processus de développement.
Il s’agit aussi d’insister sur l’importance que les ressources naturelles du pays soient la propriété exclusive de l’Etat.
L’aspect civil de l’Etat et la séparation entre les pouvoirs. Ainsi que les libertés générales et individuelles sont des « questions indiscutables », a-t-il affirmé.
Pour sa part, Sarhan Nasri, président de l’Alliance pour la Tunisie, a indiqué que les propositions de son parti s’articulent essentiellement autour de la mise en place d’un régime présidentiel. Ainsi que d’un pouvoir législatif constitué de deux chambres: l’assemblée des députés et l’assemblée des régions.
Il a également souligné la nécessité d’adopter l’économie numérique dans le développement.
De son côté, Souhaieb Mezrigui, dirigeant au mouvement Al-Baâth, a déclaré participer à titre personnel. Il a dit avoir proposé d’effectuer des réformes fiscales, réviser la loi sur les associations et les partis politiques et de renforcer le contrôle des financements étrangers.
La première réunion de la commission des Affaires économiques et sociales a eu lieu, samedi dernier, en présence d’hommes politiques et de personnalités de la société civile.
La 2e réunion de la commission des affaires économiques et sociales est prévue le 11 juin.
Avec TAP