La journaliste palestinienne et l’un des correspondants les plus connus d’Al Jazeera, Shireen Abu Akleh, a été assassinée ce matin. En effet, une balle la touchait à la tête, au cours d’un reportage en Cisjordanie.
Shireen Abu Akleh essayait toujours de révéler et de couvrir les attaques contre des Palestiniens par les forces israéliennes. Elle a été tuée; alors qu’elle portait un casque et un gilet pare balle portant l’inscription « presse ».
« C’est un meurtre en violation des lois et des normes internationales. Les forces d’occupation israéliennes ont assassiné de sang-froid la correspondante d’Al Jazeera en Palestine, Shireen Abu Akleh, prise pour cible de tirs à balles réelles tôt ce matin ». C’est ce que précise le communiqué d’Al Jazeera.
Dans ce cadre, le Syndicat national des journalistes tunisiens appelle tous les journalistes et la société civile à se présenter devant son siège. Et ce, aujourd’hui, à partir 12h30, pour condamner son meurtre.
Shireen Abu Akleh (51 ans) naissait à Jérusalem. Après avoir effectué des études à la Rosary Sisters School, elle étudiait l’architecture à l’Université technique de Jordanie. Puis elle se tournait vers des études de journalisme à l’Université de Yarmouk, à Irbid. Après son diplôme, elle retourne en Palestine. En outre, elle travaillait pour des sites web, notamment Voice of Palestine Radio et Aman Satellite Channel. Elle rejoint Al Jazeera en 1997. Elle habitait à Jérusalem-Est.
Pour rappel, de nombreux journalistes sont morts lors dans l’exercice de leur métier. « En 2022, 257 journalistes ont été tués dans le monde. Tandis que 480 ont été emprisonnés », selon un rapport de Reporters sans frontières.