Fadhel Abdelkefi, président du parti Afek Tounes dresse un état des lieux du paysage politique. Et ce, lors de son passage sur les ondes de Mosaïque fm, ce lundi 13 juin 2022.
Fadhel Abdelkefi revient sur le dialogue national. Et ce, en soulignant son opposition vis-à-vis du dialogue; mais aussi du comité consultatif présidé par Sadok Belaïd. Ainsi, il tacle Sadok Belaïd. En précisant dans ce contexte: « Inciter les gens à présenter une feuille de route pour une vision de la Tunisie pour 2045 ne rime à rien. Ce n’est qu’une fausse réunion qui n’aboutira pas. »
En outre, il revient sur la participation du parti au référendum, en déclarant: « La participation au référendum ne signifie pas que le processus est correct. Nous allons participer, mais en votant non pour refuser ce système. De plus, le problème n’est pas lié à une constitution ou à un système électoral. Car les grandes difficultés d’aujourd’hui sont les transports publics, la santé publique, le pouvoir d’achat, etc… ».
Par ailleurs, il estime que le programme des réformes présenté par le gouvernement n’est autre qu’un essai qu’on représente à chaque interlocuteur. Ainsi, il souligne: « Le discours du gouvernement avec le FMI est une chose; et avec le Syndicat et le Chef de l’Etat est autre »
Il ajoute: « Le leader Habib Bourguiba était un homme de loi. Pourtant, il n’a pas rédigé une Constitution tout seul. Aujourd’hui, j’ai l’impression que la destruction des institutions de l’Etat se fait de plus en plus. On ignore où on ira! »