Les enseignants suppléants organisent mardi prochain une nouvelle action de protestation, sur fond de la publication du décret-loi 20 qui a mis fin aux négociations.
Cette action des enseignants suppléants intervient en réaction à l’atermoiement du gouvernement à trouver une solution radicale à ce dossier. C’est ce qu’a déclaré dimanche à l’agence TAP, un membre de la coordination régionale des enseignants suppléants à Béja Mohamed Goumani.
Un rassemblement, soutenu par la Fédération générale de l’enseignement secondaire aura lieu devant le ministère de l’Education.
De ce fait, les participants ne quitteront pas les lieux avant d’être reçu par des représentants du département pour négocier, a-t-il ajouté.
Il a rappelé que le ministère avait refusé de négocier sous prétexte que la présidence du gouvernement interdit les négociations sur les dossiers sociaux sans son aval, conformément à la circulaire n°20. Selon Goumani, ce texte est venu freiner l’application des accords conclus antérieurement entre les deux parties.
Parmi les revendications, figurent, notamment, la régularisation immédiate de la situation professionnelle des enseignants suppléants (entre 2008 et 2022) et l’augmentation du quota de recrutement.
La Fédération générale de l’enseignement secondaire avait rappelé ans une publication sur sa page facebook qu’elle soutiendra le mouvement des enseignants suppléants pour amener le gouvernement à respecter ses engagements envers cette catégorie professionnelle.
Avec TAP