Les prix de certains produits de base en Egypte ont baissé ce mois-ci. Notamment l’huile comestible, le riz et la volaille, à des degrés divers. Et ce, en raison de la baisse de leurs prix à l’échelle mondiale et de la stagnation des marchés. Les commerçants estiment que malgré la baisse des prix, ils demeurent toujours élevés de manière injustifiée.
Les prix du riz en Egypte avaient baissé ces derniers jours de 20 % par rapport au mois dernier. C’est ce que déclare aux médias le représentant Magdy El-Welily, chef du comité des exportations de la Chambre des céréales de la Fédération des industries égyptiennes.
Il a expliqué que malgré la baisse des prix du riz, ils demeurent encore élevés par rapport au début de la saison des récoltes, expliquant que les prix de l’orge, « riz cru », sont passés de 3 500 livres (186 dollars) au début de la saison d’approvisionnement en août dernier à environ 11 000 livres (586 $) après l’Aïd Al Fitr, soit une augmentation de 300%.
Il a ajouté: « Cette augmentation est injustifiée. Même compte tenu de l’augmentation des prix des intrants importés. Tels que les huiles de voiture, les sacs d’emballage, la main-d’œuvre et les produits pétroliers. Cependant, cette augmentation des prix ne demeure pas proportionnelle au coût élevé.
M. Al-Waleili, dans des déclarations à CNN, a attribué les raisons de la hausse du prix de l’orge à près de 11 000 livres après l’Aïd al-Fitr à l’exploitation par certains commerçants de la crise mondiale. En témoigne son discours où il indique que le prix est tombé à 9 200 livres (490 dollars) en moins d’un mois. Et qu’il a encore baissé à 8 000 livres (426 dollars) pour le large, et 7 500 livres (400 dollars) pour le haut. Et ce, en raison de la réticence des principaux fabricants à acheter de l’orge à ces prix.
Magdy El Welily estime que les prix de l’orge sont toujours plus élevés que le marché réel. En effet, les prix de l’orge évoluent entre 5 500 et 5 800 livres. Et ce, compte tenu de la vague d’inflation mondiale et de la crise économique.
Les médias locaux ont aussi cité le ministre de l’Approvisionnement et du commerce intérieur, Ali Al-Moselhi, disant que l’État interviendrait pour fixer un prix obligatoire pour le riz s’il dépassait 13 livres le kilo. Tout en déclarant l’intention du gouvernement d’acheter du riz des agriculteurs dès l’année prochaine.