Après le taux de participation de 96% à la grève générale de l’UGTT, plusieurs partis politiques lui ont exprimé leur soutien. Et ce, vis-à-vis de sa décision de maintenir son mot d’ordre.
Ainsi cinq partis politiques de l’opposition Ettakatol, le Courant Démocrate, El Joumhouri, el Qotb et le Front Populaire soutiennent la démarche de l’UGTT, via un communiqué conjoint.
De ce fait, les parties signataires ont évalué la situation générale du pays. En exprimant leur appui à la grève générale menée par les agents du secteur public, ce jeudi 16 juin 2022. Et ce, en réponse à l’absence de réaction du gouvernement qui a ignoré toute revendication légitime. A l’instar: du retrait de la circulaire n°20 sur la négociation; et de la mise en œuvre de tous les accords et négociations précédemment conclus.
En outre, ils estiment que l’urgence est de restaurer le pouvoir d’achat des Tunisiens; et ce, pour les années 2022 et 2023. De même que la mise en place de réformes.
Par ailleurs, les cinq partis pointent du doigt le principal responsable de l’échec des négociations avec l’UGTT. Lequel n’est autre que le gouvernement du président de la République Kaïs Saïed, estiment-ils. Plus encore, ils dénoncent les campagnes de diffamation à l’encontre de l’UGTT.
Et enfin, ils réitèrent leur appel au boycott du référendum. En le considérant comme étant « une farce ». Tout en soulignant que les résultats sont connus d’avance.
Indépendamment de l’appel au boycott du référendum, quelle est donc la sortie de secours pour les Tunisiens? Avoir une vie stable, un équilibre de leur pouvoir d’achat, un transport digne, une santé pour tous. Alors que ce sont des revendications simples et légitimes, leur minimum n’est toutefois pas garanti…