Le président-coordinateur de l’Instance nationale consultative pour une “Nouvelle République” Sadok Belaïd campe sur ses positions.
Il réaffirme, dans une interview accordée à Euronews, qu’il est question de supprimer le premier article de la Constitution. Expliquant la raison de cette démarche, il indique que l’objectif n’est autre que de « combattre les islamistes et rétablir l’ordre public ». Le constitutionnaliste avance que 80% des Tunisiens sont contre l’instrumentalisation de la religion à des fins politiques.
Revenant sur sa relation avec le président de la République Kaïs Saïed, il tient à affirmer qu’il n’a pas reçu d’instructions relatives à l’élaboration d’une Constitution sur mesure.