Les travaux de la deuxième édition du Sommet World Power-to-X Summit (PTX22) ont pris fin, vendredi à Marrakech. Et ce, au terme de trois jours d’échange et d’intenses débats sur la promotion des stratégies innovantes dans le domaine de l’hydrogène vert.
Cet événement a réuni des investisseurs, des politiciens, des hommes d’affaires et des experts de la recherche dans le domaine des énergies renouvelables. En effet, en plus des énergies renouvelables classiques, le Maroc s’est lancé dans la production d’hydrogène vert. Ce qui suscite l’intérêt de l’Europe. Les nations du Vieux Continent ont souligné l’opportunité offerte par cette alternative durable et les produits dérivés.
Les participants à la réunion conviennent que le pays d’Afrique du Nord est un leader dans ce secteur. Et ce, grâce à la mise en œuvre de projets durables et, par conséquent, est pleinement entré dans une transition énergétique sûre et propre.
Ils ont révélé qu’il existe de nouveaux projets qui soutiennent cette transformation. Comme le transport électrique qui peut apporter un boom à l’économie marocaine. Etant donné que 30 à 40% des gaz à effet de serre sont causés par les transports. Ils ont aussi relevé que le Maroc a commencé à fabriquer des voitures électriques. Elles seront vendues sur le marché local.
D’ailleurs, en septembre, la Grande-Bretagne et le Maroc annonçaient une collaboration pour construire le câble électrique sous-marin le plus long du monde; et ce, pour un coût de 16 milliards de livres sterling.
Une fois achevé en 2029, ce câble transportera de l’électricité des parcs solaires et éoliens du Maroc. Et ce, pour répondre aux besoins de sept millions de foyers en Grande-Bretagne. En fournissant ainsi 8% de la demande d’électricité du pays.
Plus tôt cette année, le Maroc a annoncé, par l’intermédiaire du ministère marocain des Affaires étrangères, que Rabat cherchait à mobiliser des investissements internationaux pour un programme d’énergie éolienne d’une valeur de 14,5 milliards de dirhams (1,44 milliard de dollars). Ce projet devrait être pleinement opérationnel d’ici 2024.