Samir Cheffi, secrétaire général adjoint de l’UGTT, a fait savoir lors d’une déclaration aux médias que la voie du dialogue entre le gouvernement et la centrale syndicale est presque inexistante.
Samir Cheffi souligne que l’UGTT n’a pas remarqué d’interaction positive de la part du gouvernement dans ce sens. Il estime que le succès de la première grève générale aurait dû faire réfléchir le gouvernement à deux fois avant de faire la sourde oreille.
En outre, il n’exclut pas une 2e grève générale qui pointerait à l’horizon, soit avant le 25 juillet, soit en septembre.
Ainsi il souligne que face au silence du gouvernement, le Tunisien se retrouve dans une situation à la fois difficile et compliquée, induisant en l’occurrence une détérioration du pouvoir d’achat.
Plus encore, Samir Cheffi souligne que la centrale syndicale était contrainte de se mobiliser. Tout comme il rappelle que le droit à la grève est garanti par le droit international.
Sur le dossier des négociations avec le Fonds monétaire international, il maintient la position de l’UGTT de ne faire partie d’aucune négociation quelle qu’elle soit ni avec le gouvernement ni avec le FMI.
En somme, reste à savoir quel sera l’impact de la deuxième grève générale si elle a lieu dans le secteur public ? Le président de la République va-t-il ouvrir la voie du dialogue ou sera-ce un retour à la case de départ comme les autres fois ? Seul le facteur temps nous le dira…