L’universitaire et ancien membre du Haut comité national consultatif pour la nouvelle République, Slah Daoudi, a souligné que « les tenants au système du 24 juillet s’obstinent à refuser le référendum par crainte de voir se profiler un nouveau régime politique qui fera table rase du passé. »
Dans une déclaration, jeudi, , en marge d’une conférence-débat organisée par le courant populaire sur la « Constitution de la Nouvelle République », Daoudi a affirmé que « le changement du système politique signifie ipso facto changement du système socioéconomique du pays, du mode de gestion des affaires publiques et de la répartition des richesses. »
« Le vrai casse-tête pour les partisans du régime du 24 juillet », a-t-il poursuivi, « est que la nouvelle Constitution, une fois approuvée par vote populaire, fera obstacle à ce que ces parties reviennent au pouvoir au moyen d’alliances suspectes avec les lobbies de la corruption, du monopole et l’inféodation étrangère. »
S’inscrivant dans une perspective « souverainiste », le projet de constitution de la nouvelle République ouvrira droit à l’émergence d’une nouvelle élite dirigeante politique et populaire, a-t-il encore soutenu. En précisant que le processus référendaire est « une sérieuse tentative visant à contrer les projets de destruction et de démantèlement du pays ».
Avec TAP