« L’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) s’est félicitée de l’avancement des négociations entre le gouvernement tunisien et le Fonds monétaire international (FMI) ». C’est en effet ce que souligne le patronat tunisien aujourd’hui.
L’Utica relève aussi la nécessité de conclure un nouvel accord entre la Tunisie et le FMI. Affirmant son appui au gouvernement dans les réformes structurelles, financières, économiques et sociales dont le pays a besoin.
Ainsi, la centrale patronale appelle, dans son communiqué, à accélérer la mise en place des réformes structurelles. Celles-ci sont vitales pour la Tunisie et son économie. « Ces réformes doivent s’orienter vers: la rationalisation de la compensation; une restructuration des entreprises publiques; la réalisation de souveraineté alimentaire, sanitaire et énergétique. Ainsi que le développement de la digitalisation et la libéralisation de l’investissement, notamment dans les énergies renouvelables. Ce qui permettra à la Tunisie d’anticiper les crises », ajoute l’Utica.
La centrale patronale se dit, au final, prête à coopérer avec le gouvernement autour des réformes structurelles. Pour l’Utica, c’est un facteur déterminant pour une nouvelle relance économique. Lequel permettra le renforcement de la compétitivité de l’économie tunisienne et la réalisation d’une plus forte croissance.
A cet égard, notons qu’une mission du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par Björn Rother, a séjourné à Tunis du 4 au 18 juillet. Et ce, pour discuter d’un éventuel soutien financier du FMI au programme de politiques et de réformes économiques des autorités. D’ailleurs, la mission a rencontré des représentants de l’Utica.