Les résultats d’un rapport élaboré à partir d’un sondage sur la participation des femmes rurales et les régions frontalières au référendum du 25 juillet, ont dévoilé que 85% sur un échantillon de 1064 femmes interrogées ont voté en faveur de la nouvelle constitution en tant que vote sanction contre le système d’avant le 25 juillet 2021, alors que 89% des femmes ont voté sans avoir pris connaissance du contenu de la constitution.
Le centre tunisien méditerranéen (TUMED) a élaboré ce rapport. Et ce dans le cadre des opérations d’observation du référendum dans 9 gouvernorats (Jendouba, Siliana, Kasserine, Gafsa, Sidi Bouzid, Kébili, Médenine, Tataouine, Tozeur). Selon ce rapport, seulement 11% des femmes rurales interrogées ont voté pour la nouvelle constitution après avoir pris connaissance de son contenu que ce soit à travers les réseaux sociaux ou les programmes télévisés et radiophoniques. Cependant, 89% ont voté sans avoir lu ce projet ».
Le sondage a pour objectif de connaitre l’avis des femmes en milieu rural. Et dans les zones frontalières avant le vote. C’est ce qu’indique la présidente du centre Tunisien méditerranéen Ahlem Nsiri dans une déclaration à la TAP.
Elle a précisé que 89% des femmes interrogées ont participé au vote. Alors que 11% y ont été empêchées pour non détention de la carte d’identité nationale ou l’inexistence de leur nom sur les registres au bureau de vote.
Par ailleurs, elle a affirmé que le vote sanction est un phénomène récurrent. Elle affirme que le centre a déjà constaté ce phénomène durant les précédentes échéances électorales (2014-2018 et 2019). Notamment chez les femmes en milieu rural.
Avec TAP