Le fondateur et président du mouvement Ennahdha Rached Ghannouchi comparaîtra aujourd’hui 3 août devant l’Unité centrale de la Garde nationale à l’Aouina, annonce le parti politique, aujourd’hui, dans un communiqué rendu public.
En effet, l’affaire en question remonte au mois de février dernier. Le parti politique considère qu’il s’agit d’une « affaire montée de toutes pièces ». « Rached Ghannouchi est accusé à tort de qualifier les agents de l’ordre de taghout. Et ce, lors de sa présence à l’enterrement du membre du conseil de la Choura du mouvement, Farhat Laâbar ». Les groupuscules terroristes utilisent ce terme. Il désigne les soldats et les forces armées des « despotes mécréants ».
D’ailleurs, le parti islamiste considère que l’affaire en question s’inscrit dans le cadre d’une campagne orchestrée contre les opposants du « putsch », en allusion au président de la République Kaïs Saïed. Le mouvement a démenti catégoriquement que Rached Ghannouchi ait insulté les agents de l’ordre et l’armée lors de son discours prononcé lors de l’enterrement.
Par ailleurs, Rached Ghannouchi est « un symbole de modération. Il a passé toute sa vie à défendre la liberté et la démocratie. Et la lutte contre le despotisme et l’extrémisme ». Ce n’est pas la première fois que le chef du parti islamiste comparaît devant une brigade.