L’IPEM (International Private Equity Market) est le premier rendez-vous international de Private Equity proposant un format innovant centré sur des rencontres d’affaires entre les investisseurs institutionnels et privés, les gestionnaires de fonds, les prestataires de services du secteur et les entrepreneurs en quête de financement pour leur développement.
De ce fait, la 7e édition de l’International Private Equity Market verra le jour. Et ce, du 20 au 22 septembre prochain. A cette occasion, nous avons interrogé Serge Degallaix, secrétaire général de la fondation Prospective et innovation, président de la Fondation de la Tunisie pour le développement, pour éclairer nos lecteurs et lectrices sur cette importante manifestation. Interview.
L’Economiste Maghrébin : Du 20 au 22 septembre prochain se tiendra à Cannes la 7e édition de l’International Private Equity Market (IPEM), pouvez-vous nous présenter cette rencontre qui est devenue la première en son genre au monde ?
Serge Degallaix : En effet, en quelques années, l’IPEM est devenue la référence mondiale pour l’écosystème du Private Equity. Tous les acteurs s’y retrouvent durant deux journées et demie avec des conférences, des contacts individuels, des moments de convivialité… Cinq mille participants sont attendus : investisseurs comme gestionnaires de fonds, cabinets d’avocats d’affaires, experts-comptables, consultants, entreprises, responsables publics, etc.
Les sujets de discussion et de réunion sont à la fois généraux, sectoriels et géographiques. Soixante pays seront représentés, dont la Chine qui aura un pavillon et, je l’espère, l’Afrique.
Vous dirigez plusieurs fondations consacrées à la prospective et à l’innovation ainsi qu’au développement de la Tunisie, comment se positionnent-elles par rapport à un tel événement professionnel ?
Même en ces temps où les liquidités monétaires n’ont jamais été aussi abondantes – cela va changer avec le resserrement en cours mais sans bouleversement, le financement est au cœur des préoccupations pour les jeunes entreprises en phase de démarrage ou décollage, pour la croissance de l’Afrique, de ses infrastructures notamment.
Des sessions spéciales sont consacrées aux grandes zones émergentes comme l’Asie et l’Afrique. Elles permettent de mieux faire comprendre leurs besoins mais aussi de mettre en relation entreprises et financeurs, de démontrer que l’émergence numérique est présente dans ces zones de développement.
Quelle participation possible pour la Tunisie ?
La Tunisie est déjà représentée et bien représentée à l’IPEM, cette année comme les précédentes – Africa Invest en est une illustration éclatante.
Mais, on peut faire davantage pour renforcer l’image de la Tunisie comme start-up nation et permettre à ses jeunes entrepreneurs talentueux de se faire connaître et de nouer des contacts profitables à leur entreprise.
Nous avons, FTD et FPI, une structure d’accueil à Cannes et pouvons faire bénéficier ceux qui veulent s’inscrire d’un prix d’inscription minoré, qui permet l’accès à tous les événements de ces deux jours et demi.
Pour cela, il faut s’inscrire via un lien : https://c2022.europ-
Donc, à Cannes, à bientôt.