Peut-on parler d’un retour au dialogue national socio-économique. Aujourd’hui, ce dialogue tant attendu résoudra-t-il les problèmes économiques du pays? Sans oublier l’impact de la crise sanitaire engendrée, il y a deux ans de cela.
Aujourd’hui, les trois partenaires sociaux, le gouvernement Bouden, l’UGTT, et l’UTICA se réuniront pour des séances de dialogue. L’objectif étant clair: trouver des accords bilatéraux ou tripartites, concernant certains dossiers liés aux prestations sociales et aux réformes économiques tant attendues.
Autrement dit, il va falloir se retrousser les manches et ne plus tourner en rond. Ainsi, au préalable, un bilan indépendant et objectif sera dégagé. En se posant les bonnes questions comme celle de savoir quelles sont les réalisations faites depuis le 14 janvier 2011. Et surtout quelles sont les solutions, car il y a urgence à réagir avant qu’il ne soit trop tard.
Dans ce contexte, Najla Bouden, la cheffe du Gouvernement, Noureddine Taboubi, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et Samir Majoul, le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), signaient vendredi un contrat social dont on ignore encore le contenu, au siège de la Kasbah.
Mais ce qu’on sait, selon le communiqué de la présidence du gouvernement, c’est que ce contrat a pour intérêt de « surmonter les défis sociaux, économiques et financiers. Et par dessus tout de soutenir la souveraineté nationale et l’indépendance de la décision nationale. »
Ce qui veut dire également que le retour au dialogue social est plus que nécessaire et doit se baser sur la confiance, la transparence et l’esprit de responsabilité.
Par ailleurs, l’histoire nous a enseigné qu’avec l’effort de tous et en mettant en avant l’intérêt du pays en premier lieu, le pays réussira à faire face aux crises les plus graves.
Cependant on s’interroge. En effet, lors de la réunion des trois partenaires était présente la directrice du Bureau de l’Organisation internationale du travail pour le Maghreb, Rania Bekhazi. Que vient-elle faire dans une réunion tuniso-tunisienne? Sachant que le dit communiqué n’explique guère sur les raisons de sa présence.