Le ministre algérien des Travaux publics, de l’Irrigation et des Etablissements de base, Lakhdar Rakhroukh, et le ministre mauritanien de l’Equipement et des Transports, Elnany Ould Achrouga, ont affirmé, mardi à Nouakchott, la détermination des deux pays à « élever leurs relations au niveau d’un partenariat stratégique ». Ils ont souligné que les défis auxquels le monde est actuellement confronté « les obligent à travailler davantage pour les renforcer et les faire avancer. »
Lors de l’inauguration des travaux du Comité de suivi, qui vient en préparation de la 19ème session du Grand Comité mixte algéro-mauritanien de coopération, M. Rakhroukh a souligné que les deux pays « sont tenus de hisser leurs relations au niveau de stratégie partenariat. Et ce, afin de refléter leurs intérêts et aspirations communs ».
En tête des projets qui associent l’Algérie et la Mauritanie figure la route terrestre reliant les villes de Tindouf et de Zouerate. Celle-ci « modifierait les caractéristiques des zones frontalières entre les deux pays et ouvrirait de larges perspectives de développement et de communication entre les deux peuples frères ».
Le projet de la route terrestre reliant les deux pays prioritaire
A cet égard, M. Rakhrorich a affirmé, « la détermination de la partie algérienne à lancer des ateliers d’études techniques liés à cette route et à chercher à lever tous les obstacles qui pourraient entraver sa réalisation ».
Le ministre algérien a également souligné que les relations bilatérales entre les deux pays « ont connu de nombreux acquis ces dernières années. Mais il reste encore de nombreux domaines disponibles qui n’ont pas encore été exploités ». Cet objectif, selon lui, ne se fera pas sans la contribution des opérateurs économiques algériens et mauritaniens, qui les ont exhortés à profiter des opportunités offertes par la nouvelle loi sur les investissements.
A son tour, le ministre mauritanien a affirmé que les relations entre les deux pays sont caractérisées par un historique de coopération. Il comprend de nombreux secteurs vitaux.
A cet égard, il a déclaré: « Nous sommes bien conscients que faire face aux défis conjoncturels internationaux actuels, principalement la crise énergétique et alimentaire, en plus des effets négatifs de la pandémie de Covid-19, nous demande, plus que jamais, plus de solidarité et de travail acharné pour développer nos relations bilatérales et les faire avancer ».
Dans ce contexte, il s’est dit confiant de ce qui sera signé des accords et des programmes de travail relatifs aux secteurs vitaux, au cours de cette session. Il constituera une « étape importante dans le renforcement du cours de la coopération bilatérale », conclut-il.