Quand le dirigeant d’Ennahdha Noureddine Bhiri parle de la cherté de la vie, on se demande si c’est la fin du monde.
Ainsi Noureddine Bhiri a exhibé une bouteille d’huile végétale qui coûte 17 dinars selon ses dires. Cette annonce a pour objectif de dénoncer la situation économique que connaît le pays où tout augmente. Car toute augmentation est liée à l’inflation.
Cela dit, l’objectif de Noureddine Bhiri n’est pas de dresser un bilan de la situation économique. Mais il estime que s’il y a eu une garde à vue de Ali Laârayedh ou l’interrogation du chef du mouvement Rached Ghannouchi vis-à-vis de l’affaire de l’envoi des jeunes dans les zones de conflit c’est pour distraire les Tunisiens de la situation du pays en termes de hausse des prix. De même que de la pénurie de certains aliments de première nécessité tels que l’eau, le sucre, le lait,…
En outre, il compare le prix de l’huile végétale du temps de la Troïka moins élevé que celui d’aujourd’hui. A titre d’exemple: cinq litres d’huile végétale coûte environ 49 dinars.
Mais alors, si chacun défend son bilan, n’est-il pas mieux de comparer les prix avant 2010, quand tout était à la portée. En effet, avec dix dinars, les gens pouvaient vivre tranquillement et dans la dignité…
Or, dix ans plus tard, après le passage de la Troika, il n’y a plus ni sucre, ni eau et encore moins de croissance pour le pays!