Manifester est un devoir de citoyen. C’est ce qu’a fait savoir la présidente du PDL, Abir Moussi, lors de sa vidéo d’hier devant le ministère de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes âgées.
Abir Moussi a fait savoir qu’un agent de sécurité l’a informé que le gouverneur lui a interdit la manifestation d’aujourd’hui.
La manifestation d’aujourd’hui met l’accent sur l’exclusion des droits des femmes dans le paysage politique, mais aussi le risque d’une régression de leurs acquis.
Ainsi Abir Moussi a dénoncé la « politique deux poids deux mesures non seulement de Kaïs Saïed, mais aussi du gouverneur de Tunis. Et ce en laissant les islamistes s’organiser de nouveau.
Elle souligne également que le processus du 25 juillet a pour objectif de contrer le PDL et redonner du souffle aux islamistes. Tout en ajoutant: « Aujourd’hui, il s’agit d’une dictature qui s’installe. Et ce via les intimidations et la pression sur une bonne partie de la population »
Et de poursuivre: « Mais le comble dans tout cela c’est qu’ils interdisent à un parti civil de manifester, mais laissent le parti Ettahrir organiser comme bon lui semble sa conférence sur la mise en place d’un Etat de Califat. Et je lance un message à Kaïs Saïed, « la Tunisie demeurera un Etat bourguibien et moderne et ne sera jamais un Etat de Calife ».
Rappelons que tout au long de la manifestation des slogans ont été scandés comme suit: » Où sont les libertés », ni peur ni angoisse, « le pouvoir appartient au peuple » ou encore, elle est où la démocratie ».
Il semble que la Tunisie d’aujourd’hui connait quelques zones de turbulences et qu’il faudrait sortir de cette zone dangereuse.