La balance commerciale alimentaire a enregistré, à fin septembre 2022, un déficit de 2496,1 MD contre un déficit de 1556,3 MD durant la même période de l’année précédente, selon les données publiées mardi par l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri).
Le taux de couverture a enregistré ainsi 62,4% en 2022, contre 67,2% en 2021, indique la même source. Le déficit enregistré résulte de l’accroissement du rythme des importations des céréales (+45,5%), des huiles végétales (+125,6%), du sucre (+99,8%) et des tourteaux de soja (+99,5%), malgré la hausse des exportations de l’huile d’olive (+31,8%).
En termes de valeur, les exportations alimentaires ont enregistré une hausse de 29,8% et les importations ont augmenté de 39,9%.
Selon l’Onagri, le prix moyen de l’huile d’olive a connu une nette amélioration (10,78 DT/kg) enregistrant une hausse de 32,0% par rapport à l’année précédente.
Le prix du blé dur a enregistré une hausse de 88,5% par rapport à l’année dernière.
Pour ce qui est des prix des autres produits céréaliers (blé tendre, orge et maïs), ils ont enregistré une hausse variant entre 43% et 62%. Cette hausse est principalement liée aux répercussions de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
Les prix à l’exportation ont observé une hausse de 32,0% pour l’huile d’olive, de 12,7% pour les agrumes, de 7,3% pour les produits de la pêche et de 0,2% pour les tomates par rapport à la même période de l’année précédente.
En revanche, les prix des dattes ont baissé de 4,3%. S’agissant des prix à l’importation des céréales, ils ont connu une hausse de (+88,5%) pour le blé dur, de (+61,9%) pour l’orge, (+61,3%) pour le blé tendre et de (+42,8%) pour le maïs. Il en est de même pour le prix des huiles végétales (+60,2%), du sucre (+55,5%) et du tourteau de soja (+38,0%).
Avec TAP