Houssem Hami, le coordinateur général de la coalition Soumoud est revenu sur la situation générale du pays. Et ce, lors de son passage sur les ondes de Shems fm, ce mercredi 19 octobre 2022.
Houssem Hami a rejeté le processus « imposé par le président de la République Kaïs Saïed », en le qualifiant de « processus illégal ». Tout en mettant l’accent sur l’importance d’un non retour à l’avant 25 juillet 2021.
En outre, il a dénoncé la création des entreprises citoyennes qui, selon lui, « ne résout pas les problèmes des Tunisiens, mais bien au contraire ».
Le coordinateur général a également rappelé que la coalition a boycotté la consultation nationale. « Car elle ne garantit pas le niveau requis d’impartialité ou de neutralité ».
Plus encore, il pointe du doigt les failles dans la Constitution rédigée par le Chef de l’Etat. Pour la simple raison « qu’elle n’instaure pas un Etat de droit ».
Par ailleurs, le coordinateur de la Coalition Soumoud appelle au boycott des prochaines élections législatives. Tout en faisant savoir que le prochain parlement sera sans pouvoir.
Il a aussi indiqué que le président de la République aurait pu annoncer des élections présidentielles en décembre prochain. » Et ce, pour avoir perdu toute légitimité via la dissolution du Parlement ainsi que pour avoir mis fin à la Constitution de 2014″.
Ainsi, il rappelle que le Président de la République a prêté serment via la Constitution 2014 pour siéger au Palais de Carthage.
Houssem Hami a également évoqué le processus démocratique. Selon lui, « il aurait fallu que le président de la République organisât les prochaines élections législatives au mois de mars 2023. Car il est nécessaire de respecter un délai d’au moins six mois après l’amendement du code électoral ».
Au final, il appelle à une grande mobilisation des forces progressistes et des acteurs de la société civile avant le 17 décembre pour dénoncer l’illégitimité du processus.