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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Chroniques > Quand on nous vend un divorce expéditif en deux temps trois mouvements!
ChroniquesIdées

Quand on nous vend un divorce expéditif en deux temps trois mouvements!

Béchir Lakani
2022/10/27 at 11:07 AM
par Béchir Lakani 5 Min Lecture
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divorce
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Nouvelle polémique et énième débat en Tunisie sur un sujet sociétal excentrique, c’est le moins que l’on puisse dire. Faut-il que les autorités fixent des lignes rouges à la publicité? Jusqu’où peut aller ce genre de publicité? In fine, qui contrôle l’affichage urbain surtout si le contenu est nuisible au tissu social, notamment l’institution de la famille? Et plus précisément en matière de divorce.

Au même moment même, selon les derniers chiffres publiés par l’Institut national de la Statistique, la Tunisie, un pays de près 12 millions d’habitants moins peuplé que le Caire, enregistre quelque 13.000 cas de divorce en 2021. Ce chiffre est « en nette amélioration » par rapport à l’année 2018 où le nombre de cas de divorce atteignait 16.750. Or, à la grande surprise des passants, des affiches publicitaires urbaines de grand format, placardées la semaine dernière dans le Grand-Tunis, promeuvent les services d’une start-up, tala9.com (divorce.com).

Contents
Nouvelle polémique et énième débat en Tunisie sur un sujet sociétal excentrique, c’est le moins que l’on puisse dire. Faut-il que les autorités fixent des lignes rouges à la publicité? Jusqu’où peut aller ce genre de publicité? In fine, qui contrôle l’affichage urbain surtout si le contenu est nuisible au tissu social, notamment l’institution de la famille? Et plus précisément en matière de divorce.« Divorce, à vous la décision, à nous les démarches »«  Escroquerie »Ce n’est pas l’ordre moral qui primeLe buzz garanti

Aussitôt, cette affiche publicitaire fut accusée par des associations et les réseaux sociaux d’encourager le divorce, sapant ainsi la cohésion familiale.

« Divorce, à vous la décision, à nous les démarches »

Mais, de quoi s’agit-il au juste? D’une plateforme électronique inédite, tala9.com, proposant « d’accompagner » les époux désireux de divorcer.

Elle se présente dans sa page d’accueil comme « le premier site tunisien qui vous soutient dans votre décision », contre un « tarif de 1 200 dinars et sans frais cachés ». « Divorce, à vous la décision, à nous les démarches », tel est son slogan, à la limite de la provocation.

De plus, ce site internet spécialisé dans les divorces, a créé en Tunisie une plateforme web pour aider les Tunisiens qui souhaitent divorcer. Et ce, en leur offrant un service d’assistance au niveau des procédures de divorce sous la forme de services juridiques; mais également des conseils et consultations gratuites.

« Divorcez en trois étapes. Dès que vous avez pris votre décision, des spécialistes sont disponibles pour répondre à vos questions à chaque étape du processus de divorce ». Ainsi peut-on lire dans la littérature de ce site internet. Lequel se défend « d’encourager les personnes à divorcer, mais une fois que vous avez pris votre décision, on vous soutient ».

«  Escroquerie »

Aussitôt, le nouveau bâtonnier Hatem Mziou, est intervenu lundi dernier pour annoncer que des mesures pénales et civiles seront prises à l’encontre tala9.com qui « menace de faire imploser des familles ». Les services offerts par ce site constituent « une escroquerie et une usurpation de la qualité d’avocat, sous l’appellation « spécialistes ». C’est ce qui émane d’un communiqué de l’Ordre national des avocats.

Ce n’est pas l’ordre moral qui prime

Pour sa part, la municipalité de Tunis a annoncé être intervenue auprès des sociétés de gestion des panneaux publicitaires pour enlever ces affiches. Ainsi, la maire de Tunis, Souad Abderrahim, a « sommé » la start-up de retirer ses affiches publicitaires dans un délai de deux semaines, faute de quoi elles seraient ôtées par les services municipaux.

Dans une déclaration accordée à la radio nationale, la maire rappelle que les services municipaux n’ont pas le droit au contrôle préalable des contenus de l’affichage urbain. Mais, soutient-elle, en cas de manquement grave, la municipalité peut intervenir. « Plusieurs manquements sont à soulever dans cette affaire. Il s’agit d’un contenu qui va à l’encontre du principe de l’unité familiale. Mais aussi on constate une publicité pour un site web. Et c’est un cas de concurrence déloyale contre les avocats ».

Cela signifie qu’aucun mécanisme de contrôle préalable des contenus publicitaires n’est prévu par la loi. Ce qui laisse le champ libre aux dérives de tout genre par les annonceurs.

Le buzz garanti

Faut-il en déduire que ce n’est point le principe de « l’unité familiale » qui empêche la maire de dormir? Mais plutôt la loi 88-108, qui stipule que « toute publicité personnelle à caractère commercial est interdite aux membres de l’Ordre » ?

Ceci dit, le mal est fait. En suscitant une vive polémique, la plateforme en question a frappé un grand coup médiatique et créé le buzz. Que cherchent les publicitaires de plus?

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MARQUÉE: affiches publicitaires, Divorce, Ordre national des avocats, Souad Abderrahim, Tale9.com
Béchir Lakani 27 octobre 2022
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