La pollution fait 240 000 morts prématurés en Europe. Telle est l’annonce de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE). Et ce, suite à une exposition à des particules dans l’air qui les entouraient.
Les citadins se retrouvent particulièrement exposés. Ainsi la quasi totalité des citadins (96 %) est exposé à des niveaux de poussières fines supérieurs aux valeurs guides de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de cinq microgrammes par mètre cube, précise-t-elle.
La pollution cause la mort prématurée de quelque 231 000 personnes. Ainsi, ce chiffre est en légère hausse par rapport à 2019. Il s’agit d’une année où les particules fines pénétrèrent profondément dans les poumons.
Ainsi cette hausse contraste avec le recul constant ces vingt dernières années. Soit un recul total de 45 % entre 2005 et 2020; même si le chiffre reste « significatif » souligne l’étude.
Bien que la qualité de l’air dans les pays de l’UE se soit améliorée ces dernières années, il représente toujours le plus grand risque pour la santé environnementale, a déclaré l’Agence.
En plus des décès prématurés dus aux particules fines, environ 49 000 étaient dus à une exposition chronique au dioxyde d’azote (NO2) et 24 000 à l’ozone troposphérique (O3), selon l’Agence pour l’environnement.