La Tunisie dispose de plusieurs atouts pour faire évoluer son industrie. C’est ce qu’annonce Kamel Ouerfelli, directeur général adjoint à l’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (APII), aujourd’hui 29 novembre, lors du cinquantenaire de l’APII.
Pour lui, les atouts ne manquent pas. Car la Tunisie dispose d’une industrie intelligente qui respecte l’environnement. Outre le fait qu’elle se base sur l’innovation et la mise en valeur sur les énergies renouvelables. Dans la même perspective de la rationalisation des énergies, l’intervenant affirme qu’elle se distingue par une baisse de dépendance des ressources non renouvelables. A cela s’ajoute qu’elle est résiliente. La preuve en est qu’elle a résisté aux choc et crises.
L’intervenant affirme, également, que le jeune capital humain avec beaucoup de potentiel, le tissu industriel varié, divers programmes d’accompagnement, l’encouragement de l’entrepreneuriat et de l’initiative privée, des efforts d’innovations et de valorisation des recherches et le partenariat Public-Privé ont permis à l’industrie tunisienne d’être plus compétitive.
Par ailleurs, l’industrie tunisienne fait face à quatre défis principaux. Il s’agit tout d’abord de l’innovation et du transfert de technologie. Pour cette raison, soutenir l’innovation devient un enjeu crucial pour la Tunisie. « De nombreuses initiatives ont été prises en Tunisie pour favoriser le développement de l’innovation et le transfert de technologie; mais ceci reste insuffisant », constate-t-il. Le deuxième défi n’est autre que celui de la digitalisation. Car « le numérique est devenu essentiel pour les entreprises qui souhaitent demeurer concurrentielles », lance-t-il. La décarbonisation est également « une nécessité qui s’impose à toutes les entreprises. Et ce, pour améliorer leur compétitivité et répondre aux enjeux environnementaux ». Enfin, le quatrième défi est celui de l’interconnexion. Afin d’expliquer en quoi consiste ce défi, l’intervenant affirme que « la délocalisation des PME étrangères en Tunisie sera un véritable vecteur d’opportunités et une politique pour attirer des constructeurs automobiles ».
Nous y reviendrons