« Abir Moussi nous critique mais veut que nous soyons ses serviteurs pour faire un coup d’Etat contre le coup d’Etat ». C’est ce que déclare le porte-parole et le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri aujourd’hui, 6 décembre.
Il s’exprimait lors de sa présence dans l’émission Houna Tounes, diffusée sur les ondes de Diwan FM. Sami Tahri affirme, dans le même contexte, que mouvement Ennahdha estime que les revendications de l’UGTT, à savoir un remaniement ministériel, sont insuffisantes et qu’elle aurait dû revendiquer des présidentielles anticipées. Dans le même contexte, il affirme que la question de l’indépendance de la centrale syndicale est prioritaire et qu’il est hors de question de répondre aux demandes de l’importe quelle partie. Et il rappelle que Abir Moussi et le mouvement Enahdha sont toujours hostiles à l’UGTT et « leurs armées électroniques nous dénigrent sur les réseaux sociaux ».
Répondant à la question de l’animateur de l’émission sur l’action politique de l’UGTT, l’invité affirme que quand la centrale syndicale, à titre d’exemple, aborde la question de la subvention c’est qu’elle aborde un sujet politique. Revenant sur la position de la centrale syndicale en ce qui concerne la Constitution, il rappelle que l’UGTT a déjà donné son avis et ses réserves. « Mais nous avons laissé toute la libertés aux syndicalistes de décider de participer ou pas au référendum car l’UGTT n’est pas un parti politique », précise-t-il. « Nous considérons que les élections du 17 décembre ne seront pas une solution pour le pays et qu’il fallait revoir la loi et le calendrier électoral », regrette-t-il.