L’Algérie et la Chine ont signé hier un document pour la mise en œuvre de l’implication de l’Etat nord-africain dans le projet chinois connu sous le nom de « La nouvelle route de la soie ». Il est connu en anglais sous le nom de « One Belt, One Road ».
Le ministère algérien des Affaires étrangères a indiqué dans un communiqué que la cérémonie, s’est déroulée virtuellement, en présence de son responsable, Ramtane Lamamra, et du président de la Commission nationale chinoise pour le développement et la réforme, He Lifeng. Les deux dirigeants ont signé un accord de coopération triennal, pour la période 2022-2024, axé sur les principaux espaces économiques communs.
Cet accord a été signé peu avant la première session du Sommet sino-arabe. Il stipule « la consolidation de l’association stratégique globale en cours entre l’Algérie et la République populaire de Chine. Ainsi que le renforcement des relations historiques entre les deux pays amis en divers domaines ».
Notons qu’il y a un mois, les deux États signaient déjà le II Plan quinquennal de coopération stratégique mondiale 2022-2026.
Certes, les relations sino-algériennes se sont détériorées depuis qu’ils ont signé un accord similaire en 2014. Mais, quatre ans plus tard, l’Algérie a rejoint le projet chinois de nouvelle route de la soie.
Par ailleurs, en novembre, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, déclarait avoir présenté la candidature de son État pour devenir membre des BRICS. A savoir, un bloc composé du Brésil, de la Fédération de Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, également connu sous le nom de BRICAS. En septembre, à New York, son homologue chinois soutenait cette affirmation.