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Leconomiste Maghrebin > Blog > Economie > Finance > Hypothèses de la Loi de Finances 2023 : tout dépend du FMI
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Hypothèses de la Loi de Finances 2023 : tout dépend du FMI

Bassem ENNAIFAR
2022/12/29 at 11:43 AM
par Bassem ENNAIFAR 5 Min Lecture
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Nous connaissons désormais les principales hypothèses sur la base desquelles la Loi de Finances 2023 a été construite. Mais à quel point peuvent-elles coller à la réalité? Leur analyse montre qu’il y a le bon et le moins bon.

Pour ce qui est de la croissance, nous pensons que le Gouvernement a opté pour un scénario pessimiste. Cette modeste progression envisagée de la valeur ajoutée tient compte d’une faible demande européenne sur nos biens et services exportés, d’une molle dynamique économique locale et d’un investissement public tari. L’exercice 2022 n’était pas exceptionnel en matière de croissance. Il suffit de reprendre le rythme normal des exportations des phosphates et d’une bonne saison agricole et touristique pour dépasser le taux estimé. Il s’agit donc d’une hypothèse largement réalisable.

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Nous connaissons désormais les principales hypothèses sur la base desquelles la Loi de Finances 2023 a été construite. Mais à quel point peuvent-elles coller à la réalité? Leur analyse montre qu’il y a le bon et le moins bon.Un taux de change USD/TND égal à la moyenne des derniers mois de 2022Un prix moyen du baril de Brent à 89 dollarsLa signature d’un accord finalisé avec le FMI

Un taux de change USD/TND égal à la moyenne des derniers mois de 2022

Toutes les analyses économiques évoquent un retour rapide dès les premiers mois de 2023 aux parités de change historiques USD/EUR. En 2022, le dinar a perdu 11,3 % de sa valeur face au billet vert. La moyenne sur la période septembre – octobre 2022 est de 3,268 dinars pour un dollar. Un retour à la normale signifie une appréciation de notre monnaie.

L’hypothèse retenue par le Ministère des Finances est donc très restrictive. Concrètement, le coût en dinars de nos dettes de nos dépenses en dollar, qui concernent le remboursement de certaines dettes extérieures et la facturation des importations des carburants et des matières de bas, pourrait s’avérer moins cher à la fin de l’exercice budgétaire. L’hypothèse est donc valide.

Un prix moyen du baril de Brent à 89 dollars

Si nous prenons les estimations de Goldman Sachs fraîchement publiées, les prix du Brent devraient s’inscrire en baisse en 2023. La banque américaine estime qu’un excédent du marché au début de l’année prochaine atténuera les risques de flambée des prix en hiver. La Chine consomme moins que prévu, la Russie exporte près des niveaux d’avant-guerre et les problèmes de production s’atténuent au Kazakhstan et au Nigeria.

Le marché pétrolier terminerait 2022 avec un excédent de 1,6 million de barils par jour, tandis que la baisse saisonnière de la demande laisserait le premier trimestre de l’année prochaine avec un excédent de 1,3 million de barils par jour.

En même temps, la demande mondiale augmenterait de 2 millions de barils par jours en 2023, avec la réouverture de la Chine et la reprise des voyages internationaux. Ainsi, Goldman Sachs voit le pétrole Brent à 98 dollars le baril.

Les projections du Ministère des Finances sont donc optimistes. Il faut attendre la seconde moitié de l’année pour avoir une idée sur la solidité de cette hypothèse qui reste à surveiller de près. Elle a des implications directes sur les prix à la pompe des carburants et la politique de levée des subventions énergétiques.

La signature d’un accord finalisé avec le FMI

Tout ce que nous venons de dire dépend de cette condition. En l’absence de cet accord, le dinar ne pourra pas tenir, la croissance sera freinée et le carburant coûtera plus cher aux Tunisiens même si le baril passe à 50 dollars. Il ne s’agit pas d’une simple hypothèse, mais plutôt d’une condition sine qua non pour l’exécution de tout le budget.

Malheureusement, la signature ne dépend pas exclusivement de facteurs économiques. La politique a son mot à dire, ce qui échappe aux techniciens qui traitent ce dossier. La pression sociale, qui est montée d’un cran depuis la publication de la Loi de Finances 2023, complique l’affaire.

Le Président de la République a insisté sur la non-cession des entreprises publiques alors qu’une restructuration s’impose pour les sauver. Nous pensons que dans le meilleur des cas, un accord ne pourrait intervenir qu’au mois de mars, au meilleur des cas.

Le calendrier de remboursement des dettes extérieures accorde à la Tunisie un temps de répit, puisque les principales échéances sont programmées pour la fin de l’année. Mais il faut impérativement trouver un terrain d’entente le plus rapidement possible.

Bienvenue dans l’incertitude.

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MARQUÉE: FMI, LF 2023, Loi de Finances 2023
Bassem ENNAIFAR 29 décembre 2022
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