Le Sommet mondial sur l’énergie, l’événement commercial de premier plan dans le domaine de l’énergie future et de la durabilité, a annoncé hier un nouveau rapport qui met en évidence le rôle central que devraient jouer les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) sur le marché prometteur de l’hydrogène dans le monde. Les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et Oman sont éligibles pour exporter de l’hydrogène.
Le rapport a souligné le potentiel prometteur des Émirats arabes unis, de l’Arabie saoudite et d’Oman pour devenir parmi les principales régions d’exportation de carburants propres et de promotion du développement du secteur de l’énergie dans la région, selon un communiqué de presse.
Le rapport a été préparé par le Frost & Sullivan Center for Research and Consulting, commandé par les organisateurs du World Future Energy Summit, une semaine avant le lancement de ses activités prévues au Centre national des expositions d’Abu Dhabi entre le 16 et le 18 janvier.
Ce rapport fait référence aux contributions importantes apportées par les pays du Conseil de coopération du Golfe à la promotion et au développement du secteur de l’énergie dans la région, grâce à leurs efforts continus pour adopter des méthodes d’énergie renouvelable, rationaliser la consommation d’énergie et produire et transporter de l’hydrogène dans le but de assurer la pérennité du secteur.
Le rapport a souligné l’importance croissante de l’hydrogène pour son rôle principal dans le développement du secteur de l’énergie, et devrait jouer un rôle central dans la construction d’une économie à faible émission de carbone au sein des secteurs utilisateurs finaux dans les du CCG.
De nombreux avantages compétitifs
Les pays de la région, notamment les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et le Sultanat d’Oman, adoptent des stratégies nationales visant à développer le marché de l’hydrogène dans la région et à renforcer la position de ces pays en tant que destinations de premier plan pour ses futures exportations.
Aujourd’hui, les pays du Conseil de coopération du Golfe consomment de grandes quantités d’hydrogène gris extrait du gaz naturel, car ils se distinguent par leur capacité à produire de l’hydrogène bleu à un coût compétitif en raison de la disponibilité du gaz naturel, de son faible coût et de la facilité du captage, de l’utilisation et du stockage du carbone.
Ces pays bénéficient de nombreux avantages compétitifs qui leur permettent de jouer un rôle pivot dans l’économie mondiale de l’hydrogène vert, notamment leur richesse en sources d’énergie éolienne et solaire, en plus de leurs capacités financières et de leur potentiel d’exportation.
La région entretient des liens étroits avec les économies des pays développés d’Europe et abrite une infrastructure de ports et de pipelines qui lui donne accès à des marchés à croissance rapide en Asie et en Afrique.
Assurer un coût compétitif
Le rapport recommande aux pays de la région d’accélérer les efforts et de mettre en œuvre les investissements, afin d’assurer un coût compétitif à l’avenir et d’avoir un avantage en cas de concurrence sur le marché avec d’autres régions telles que l’Afrique du Nord, l’Europe et l’Australie. .
La publication du rapport coïncide avec les préparatifs du World Future Energy Summit, qui se concentrera sur le secteur de l’hydrogène et son potentiel prometteur, car il verra le lancement du nouveau centre d’innovation sur l’hydrogène vert qui attire les start-ups, les petites et moyennes entreprises.
L’événement à venir comprend la production de trois programmes de podcast dédiés traitant de ce sujet et fait partie d’une série de productions centrées sur les énergies renouvelables, la durabilité et le changement climatique.