Le secrétaire général adjoint de l’union générale tunisienne du travail (UGTT), Abdallah Ichi, a critique samedi la politique de force adoptée par le gouvernement. Une politique a-t-il dit, qui menace la stabilité sociale.
Ichi a également dénoncé l’absence de crédibilité du gouvernement dans sa relation avec les salariés et la centrale syndicale.
De ce fait, Ichi a ajouté dans son allocution prononcée au siège de l’union régionale du travail (URT) à Monastir, devant un rassemblement ouvrier avant d’entamer une marche en direction du siège du gouvernorat de Monastir, que le gouvernement doit négocier avec l’UGTT et appliquer les conventions conclues.
En outre, la négociation avec le gouvernement doit être précédée par un accord préalable suite au circulaire 21, a regretté le syndicaliste. Ainsi le gouvernement accentue la tension sociale, a-t-il estimé. Tout en affirmant que différentes questions ont été résolues auparavant grâce au dialogue social.
Ichi a également dénoncé les accusations et l’emprisonnement des syndicalistes, accusant le gouvernement de porter atteinte au droit syndical et aux libertés individuelles. Les pratiques du gouvernement actuel ne font pas peur aux syndicalistes qui poursuivront certainement leur militantisme, a notamment ajouté la même source.
La marche d’aujourd’hui intervient pour exprimer la colère des ouvriers, revendiquer des réformes et rejeter les politiques du gouvernement concernant notamment la levée des subventions, a encore souligné Ichi.
Avec TAP