Le Parti destourien libre (PDL) a déposé une plainte hier auprès du tribunal de première Instance de Tunis. Et ce, afin d’arrêter le Congrès du Hizb Ettahrir; avant qu’il n’ait lieu le samedi 25 février 2023.
La présidente du PDL, Abir Moussi, a annoncé que l’Ordre des avocats suivra ce dossier de près. Et ce dans le but de mettre un terme à cette menace que représente le parti extrémiste.
Tout comme elle a appelé la Cheffe du gouvernement, Najla Bouden, à la dissolution de ces organismes extrémistes. Elle évoque, en plus de Hizb Ettahrir, le siège de l’Union des savants musulmans.
Notons donc qu’encore une fois le parti Hizb Ettahrir défie non seulement les autorités, mais aussi la justice tunisienne. Et ce, en voulant organiser son congrès à tout prix. Il est clair à ce propos que la menace du parti extrémiste est bien réelle et soulève de nombreuses interrogations. En effet, comment se fait-il qu’un parti qui ne reconnaît guère l’Etat, tente à tout prix d’imposer son plan de califat. Alors que dans le même temps il se heurte aux autorités de l’Etat? Alors que du point de vue constitutionnel, la Tunisie demeure un état civil et certainement pas religieux.